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Le payement sans contact : entre avancée réelle et dangers persistants
En France, la carte bancaire est utilisée par 71% des français, qui sont plus de 61% à affirmer vouloir y avoir recours plus souvent. Depuis son invention en 1974, l’histoire de la carte bancaire à puce a toujours été celle d’une lutte permanente contre les tentatives de piratage d’une part mais également celle d’une économie de plus en plus fluide et à même de répondre aux impératifs de célérité.
En quelques chiffres (2014), le payement par carte bancaire c’est 616.7 millions de payement en ligne soit l’équivalent de 55.2 milliards d’euros, 9.14 milliards de paiements soit 420.1 milliards d’euros et 1.54 milliards de retraits DAB soit 124.6 milliards d’euros, son importance n’est donc plus à démontrer.
A ce titre, le Gouvernement, par le biais du ministère des finances a annoncé vouloir agir « agir à la fois sur le coût induit par les transactions par carte pour les commerçants et sur la mise à niveau technique des terminaux de paiement » et c’est vers le payement sans contact que les réformes juridiques annoncées semblent se tourner.
En effet, à partir du 1er janvier 2016, tous les nouveaux terminaux de payement devront être équipés de la technologie sans contact et d’ici 2020, au plus tard, l’ensemble du parc des terminaux de payement devront en être équipés.
En pratique, il s’agira de généraliser le NFC (Near Field Communication entendez par là la « communication en champ proche ») qui est un système où les cartes à puce interagissent avec un lecteur à 10cm. L’acheteur n’aura plus ni à sortir son portefeuille ni à saisir son code pour payer : l’opération ne prendra que quelques secondes.
Cependant, le ministère des Finances a également appelé à mettre en place des moyens plus efficaces afin d’informer les citoyens au sujet des techniques de sécurisation et des dangers liés à l’utilisation de ce moyen de payement.
En effet, le premier élément soulevé par les personnes sceptiques quant à ce nouveau de payement résulte de l’absence de sécurisation de la technologie : le NFC permet de payer plus rapidement sans saisie de code, notamment, il serait donc possible que le vendeur puisse effectuer plusieurs opérations sans l’aval de l’acheteur, il est également possible pour les hackers d’intercepter les données des cartes puisque l’accès à celles-ci se fait sans l’aval de leurs propriétaires.
Il existe donc un réel potentiel de développement pour le « sans-contact » cependant plusieurs chantiers restent ouverts aussi bien pour le législateur que pour les fabricants de carte.
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